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Écoute ton silence

Un de mes chers collègues et ami pédiatre s’interrogeait à propos de l’importance que devrait avoir une initiation artistique au cours de la formation médicale pour accéder à de meilleures interactions avec les êtres et les choses.

Il m’écrivait se souvenir lui avoir confié les bienfaits retirés d’une expérience théâtrale conjointe au début de mes études médicales et au cours de laquelle s’étaient précisées diverses approches du don de présence si précieux au médecin.

Compte rendu 21es JIRP
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On regroupe classiquement sous le terme générique de “fausses allergies alimentaires” diverses entités dont les signes cliniques peuvent s’apparenter à ceux de l’allergie mais ne sont pas de nature allergique. L’intolérance à l’histamine en est le principal exemple. Cet article aborde de manière plus large les situations susceptibles de conduire le praticien à “se tromper” face à des symptômes évocateurs ou à des résultats de bilan, faisant retenir à tort le diagnostic d’allergie alimentaire.

Compte rendu 21es JIRP
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Les allergies sont habituellement classées en manifestations IgE-médiées et manifestations non IgE-médiées. Les manifestations IgE-médiées sont généralement assez caractéristiques et peuvent être cutanées (syndrome oral, urticaire, prurit), respiratoires (rhinite, asthme) ou cardiovasculaires (malaise, syncope, état de choc). Leur nature allergique est le plus souvent facile à évoquer car les symptômes apparaissent rapidement (de quelques minutes à quelques heures) après la prise de l’aliment. Les tests allergologiques (IgE spécifiques, prick tests cutanés) permettent d’identifier l’allergène en cause. Les manifestations non IgE-médiées sont plus difficiles à rattacher à une origine allergique car leur apparition est plus lente, évoluant souvent sur un mode chronique, sans relation temporelle très nette avec la prise de l’allergène. Les symptômes les plus habituels sont cutanés, comme la dermatite atopique, ou digestifs, comme le reflux gastro-œsophagien (RGO) et le tableau d’entéropathie du jeune nourrisson avec diarrhée chronique et cassure de la courbe de poids. À côté de ces présentations classiques bien connues des praticiens, d’autres manifestations d’allergie non IgE-médiée sont plus inhabituelles et plus difficiles à diagnostiquer, mais importantes à connaître car elles deviennent de plus en plus fréquentes.

Analyse bibliographique
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Les troubles du sommeil, particulièrement les difficultés d’endormissement, sont fréquents chez l’enfant et l’adolescent. Ceux-ci sont souvent associés à des troubles cognitifs et du comportement. La prise en charge de ces enfants repose dans un premier temps sur des mesures d’hygiène du sommeil (absence d’écran 1 heure avant le coucher, éviction des siestes, réveils programmés). En cas d’échec, chez l’adulte, des traitements comme la chronothérapie, la luminothérapie ou encore des sédatifs peuvent être tentés. Ces derniers traite

Analyse bibliographique
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Les céphalées sont des symptômes fréquents chez les enfants, 80 % consulteraient au moins une fois par an pour ce motif et 40 % auraient des maux de tête au moins une fois par semaine. Bien que la majorité des céphalées de l’enfant conduisant à une consultation aux urgences soit bénigne, des études rétrospectives et prospectives estiment que 1 à 15 % des patients ont des céphalées en rapport avec une étiologie grave comme des malformations vasculaires, des tumeurs, des méningites bactériennes. L’identification de ces patients nécessite un examen clinique soigneux, complété si besoin par une imagerie. Cette dernière est demandée en cas d’examen clinique anormal ou de symptômes suggérant une dysfonction neurologique, la réalisation systématique d’une imagerie cérébrale est à mettre en balance avec une irradiation et la possible découverte d’incidentalome responsable d’un allongement de la durée des séjours hospitaliers. Il existe actuellement peu d’investigations en pédiatrie concernant les diagnostics manqués de cause grave chez les enfants et adolescents se présentant avec des céphalées aux urgences.

L’année pédiatrique 2020
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L’année 2020 a été marquée par de nombreuses acquisitions qui, pour certaines, soulèvent presque autant d’interrogations. Elles portent d’abord sur les allergies alimentaires et, par voie de conséquence, l’alimentation du nourrisson et l’immunothérapie par voie orale, ainsi que l’anaphylaxie, la dermatite atopique (DA) et l’asthme. Cette revue, basée sur les choix de l’auteur, ne peut prétendre à l’exhaustivité. Elle se termine par quelques notes, courtes pour la plupart.

L’année pédiatrique 2020
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Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un motif fréquent de consultation en pédiatrie et on estime qu’il affecte entre 3 et 7 % des enfants et adolescents à travers le monde. Ce trouble du neuro­développement est caractérisé par la triade symptomatique : trouble de l’attention, impulsivité et/ou hyperactivité. Pour poser le diagnostic, ces symptômes doivent être présents avant l’âge de 12 ans, persister plus de 6 mois et impacter de façon significative le fonctionnement familial, scolaire et relationnel [1]. Chez l’enfant et l’adolescent TDAH, des perturbations du sommeil sont très fréquemment associées. Elles concerneraient près de la moitié d’entre eux, avec des conséquences négatives sur différents aspects de leur vie quotidienne dont l’attention, le comportement, la régulation émotionnelle et la vigilance diurne, qui sont déjà altérés chez eux [2].

L’année pédiatrique 2020
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L’année 2020 a été marquée par la pandémie à coronavirus. Chez l’enfant et l’adolescent, la principale conséquence a été l’apparition chez certains patients d’un syndrome inflammatoire très marqué survenant le plus souvent quelques semaines après leur contamination, à courte distance d’une infection qui avait été asymptomatique ou peu symptomatique. Plusieurs publications ont rapporté la survenue de ces tableaux inflammatoires du point de vue de la veille épidémiologique, notamment en France [1]. D’autres publications ont détaillé les caractéristiques de ces syndromes “hyper-inflammatoires” de l’enfant et de l’adolescent.

L’année pédiatrique 2020
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L’année 2020 a été vampirisée par la COVID-19. En nutrition pédiatrique, seul son impact sur les enfants obèses a réellement retenu l’attention, nous développerons ce point et un autre qui nous a paru intéressant en obésité pédiatrique. D’autres publications singulières ne portant ni sur la COVID-19, ni sur l’obésité seront également analysées.

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