L’allergie aux protéines de lait de vache est relativement fréquente chez le nourrisson. En attendant sa résolution survenant en général dans la petite enfance, sa prise en charge consiste à exclure les protéines de lait de vache de l’alimentation. Chez l’enfant ne recevant pas d’allaitement maternel ou en complément/relais de celui-ci, un hydrolysat poussé de protéines de lait de vache ou une formule d’acides aminés est prescrit.
Plus l’introduction de ce type de laits infantiles est tardive, plus l’acceptabilité de ceux-ci, en raison de leur amertume spécifique, est difficile, ayant parfois pour conséquence de limiter les quantités consommées. De plus, l’administration des laits sans protéines de lait de vache au cours de la première année de vie aurait des conséquences sur la consommation et l’appréciation de certains aliments plus tard dans l’enfance et à l’adolescence. Ainsi, depuis quelques années, beaucoup de progrès ont été faits pour améliorer leurs qualités organoleptiques.