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Écoute ton silence

Un de mes chers collègues et ami pédiatre s’interrogeait à propos de l’importance que devrait avoir une initiation artistique au cours de la formation médicale pour accéder à de meilleures interactions avec les êtres et les choses.

Il m’écrivait se souvenir lui avoir confié les bienfaits retirés d’une expérience théâtrale conjointe au début de mes études médicales et au cours de laquelle s’étaient précisées diverses approches du don de présence si précieux au médecin.

Dossier : Épilepsies de l’enfant et de l’adolescent
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L’épilepsie absence de l’adolescent (EAA) et l’épilepsie myoclonique juvénile (EMJ) sont toutes deux des épilepsies dites “généralisées idiopathiques” qui débutent après 10 ans. Elles sont sous-tendues par des facteurs génétiques complexes, responsables d’une hyperexcitabilité globale du cortex, âge dépendante. La prise en charge de ces deux épilepsies est largement sous-tendue par deux caractéristiques : leur caractère chronique, persistant à l’âge adulte (qui justifie, entre autres, de bien préparer l’avenir), et le risque accru de crise généralisée tonicoclonique (CGTC), qui justifie une information appropriée pour en limiter les risques. La grande majorité des EAA et la majorité des EMJ sont contrôlées par le traitement médical, sous réserve d’une bonne observance et connaissance des facteurs précipitant les crises.

Dossier : Épilepsies de l’enfant et de l’adolescent
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L’épilepsie est une maladie fréquente chez l’enfant. Dans les syndromes épileptiques de l’enfant, l’épilepsie autolimitée à pointes centrotemporales et l’épilepsie absence de l’enfant sont très fréquentes.
Ces deux syndromes épileptiques surviennent chez des enfants au développement psychomoteur normal et débutent entre 4 et 10 ans. Dans les deux cas, la clinique et l’EEG permettent d’aboutir au diagnostic. Leur évolution est plutôt favorable avec un arrêt des crises dans la majorité des cas et une guérisson de l’épilepsie. Toutefois, même si le pronostic est bon, il est indispensable de dépister les comorbidités associées (notamment troubles attentionnels) qui restent fréquentes.
L’objectif de cet article est de reprendre les principales caractéristiques de ces deux syndromes.

Dossier : Épilepsies de l’enfant et de l’adolescent
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Les crises fébriles concernent 2 à 5 % de la population pédiatrique. Le recours aux urgences est très fréquent bien que dans la majorité des cas l’enfant aura complètement récupéré à son admission. Il ne faut cependant pas passer à côté des rares situations d’urgence et ne pas perdre de vue le traumatisme que ce type de crises génère chez les parents et les témoins.
Dès lors, il est surtout important de prendre du temps pour informer les parents sur les mesures à mettre en place en cas de récidive, l’absence de séquelles d’un tel évènement, les raisons d’une abstention thérapeutique.

Dossier : Épilepsies de l’enfant et de l’adolescent
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Les épilepsies sont un groupe de maladies chroniques fréquentes. Il est en effet plus correct de parler “des épilepsies” que de parler “de l’épilepsie” car cela reflète la variété des syndromes et des étiologies. Elle touche à peu près 1 % de la population. L’incidence est plus importante chez l’enfant que chez l’adulte avec une incidence maximale la première année de vie, descendant progressivement au cours de l’enfance.

Billet du mois
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Des enfants d’une école maternelle sont assis à même le sol d’un musée, face à une peinture d’art devant laquelle s’est arrêtée la maîtresse des écoles qui les accompagne. Ils sont silencieux, dans un état d’émerveillement – au sens propre de l’accueil de la beauté, de l’harmonie et du mystère de la découverte – qui illumine leur regard.

Analyse bibliographique
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Les œsophagites à éosinophiles sont des pathologies chroniques, impliquant une inflammation de type 2, dont la prévalence et l’incidence augmentent actuellement dans la population pédiatrique et chez l’adulte jeune. Devant une dysphagie, le diagnostic est fait par l’analyse histologique de biopsies de l’œsophage, réalisées lors d’une endoscopie digestive haute, retrouvant plus de quinze éosinophiles par champ à fort grossissement. Les traitements standards sont les inhibiteurs de la pompe à protons, un régime d’éviction d’éventuels aliments en cause et des corticoïdes déglutis ; cependant, la réponse aux traitements est variable et certains patients font des rechutes fréquentes. Le dupilumab est un anticorps monoclonal qui bloque une partie du récepteur commun de l’IL 4 et IL 13, cytokines impliquées dans l’inflammation de type 2. Ce traitement est déjà utilisé dans le traitement de la dermatite atopique, l’asthme, les rhinosinusites chroniques avec polypes.

Analyse bibliographique
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Certains facteurs périnataux et expositions durant les 1 000 premiers jours augmenteraient le risque cardiovasculaire (CV) plus tard dans la vie. L’athérosclérose est un processus qui commence dès la période fœtale avec la formation de lésions de l’intima des parois artérielles. La mesure de l’épaisseur de l’intima-média par échographie est un examen non invasif réalisé au niveau de l’artère carotide. Cependant, la mesure de l’épaisseur de l’intima-media de l’aorte abdominale (IMAO) pourrait être un marqueur plus sensible chez l’enfant et l’adolescent car les changements structuraux de l’aorte apparaissent plus précocement que ceux de la carotide.

Revues générales
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Au cours de sa carrière, un médecin urgentiste sera amené à prendre en charge un grand nombre d’enfants. Dans la majorité des cas, il sera confronté à des consultations de suivi ou des pathologies intercurrentes fréquentes, notamment infectieuses ou traumatologiques. Si, derrière un symptôme fréquent, on imagine assez facilement des pathologies graves, il faut savoir évoquer des pathologies plus rares et notamment métaboliques lorsqu’une anomalie clinique ou biologique n’est pas expliquée par le cadre diagnostic envisagé. La grande majorité des praticiens y sera un jour confronté et il faudra savoir les évoquer pour permettre un diagnostic et une prise en charge thérapeutique spécifique, car un grand nombre de ces pathologies sont traitables.

Revues générales
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L’adolescence est marquée chez les jeunes filles par la survenue des premières règles vers l’âge de 12,8 ans en France [1]. Les troubles des règles sont fréquents en période péri-pubertaire, caractérisés par la présence de saignement utérin abondant et de dysménorrhée. Bien que souvent fonctionnels en lien avec l’immaturité de l’axe gonadotrope [2], ces troubles ont un impact notable sur la qualité de vie de ces jeunes filles [3] et doivent savoir être explorés et traités de façon adaptée. En cas d’aménorrhée primaire définie par l’absence de règle à l’âge de 15 ans, une démarche diagnostique bien conduite doit être établie, à la recherche d’une pathologie susceptible d’altérer la fertilité ultérieure.

Revues générales
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Les encéphalites sont des tableaux graves avec souvent des séquelles au long cours qui peuvent être importantes, à la fois sur le plan cognitif et moteur. Les étiologies sont dominées par les causes infectieuses en particulier par l’herpès virus mais les pathologies auto-immunes et inflammatoires représentent une deuxième partie importante. Ces dernières années, de nombreux nouveaux anticorps ont été mis en évidence et il est indispensable de les reconnaître afin de pouvoir proposer une prise en charge adéquate et rapide.

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