- Physiopathologie de la miction
- Énurésie primaire
- 1. Polyurie nocturne
- 2. Capacité vésicale et capacité vésicale fonctionnelle
- 3. Sommeil/éveil
- 4. Facteurs génétiques
- 5. Autres causes
- 6. Retentissement psychosocial de l’énurésie
- Bilan diagnostique
- 1. Anamnèse
- 2. Examen clinique
- 3. Signes cliniques d’alarme en faveur d’une énurésie nocturne complexe
- Examens complémentaires
- Traitements
27L’énurésie nocturne est un motif fréquent de consultation en pédiatrie générale et en néphrologie pédiatrique. Avant 6 ans, l’énurésie nocturne est simplement désignée comme épisodes d’énurésie nocturne [5]. Ces limites d’âge sont basées sur les enfants qui ont un développement normal. L’incontinence nocturne est un symptôme, non un diagnostic, et nécessite la recherche d’une cause sous-jacente.
L’énurésie nocturne touche environ 30 % des enfants à 4 ans, 10 % à 7 ans, 3 % à 12 ans, et 1 % à 18 ans. Environ 0,5 % des adultes continuent à avoir des épisodes de fuites urinaires nocturnes. L’énurésie est plus fréquente chez les garçons et en cas d’antécédents familiaux de ce trouble [6, 7].
L’International Children’s Continence Society (ICCS) et l’Association française d’urologie distinguent différentes définitions d’énurésie (fig. 1).
- L’énurésie primaire isolée qui est une incontinence (perte d’urine incontrôlable), intermittente (pendant le sommeil), primaire (< 6 mois sec), isolée (pas de fuites le jour), chez un enfant de plus de 5 ans.
- L’énurésie secondaire qui correspond à une réapparition d’une incontinence nocturne après 6 mois ou plus de contrôle mictionnel.
L’intensité de l’énurésie peut être mesurée selon la fréquence des nuits mouillées : mineure (moins d’un épisode par semaine), moyenne (1 ou 2) et l’énurésie sévère[...]
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