Revues générales

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Le pédiatre a une place centrale auprès des familles ayant un enfant porteur d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA), avant et après le parcours diagnostic. Le neurodéveloppement est un processus dynamique, influencé par des facteurs génétiques et environnementaux : biologiques, socioculturels, éducatifs et affectifs. C’est ce processus qui est impacté dans les TSA. Dès les premiers mois de grossesse et de façon répétée, le pédiatre a comme mission de procurer aux parents une information claire et compréhensible sur le neurodéveloppement de l’enfant et de repérer ses atypies. Il va leur apporter une écoute attentive et établir avec eux un partenariat effectif dans les soins et l’éducation de leur enfant à risque ou atteint d’un TND, avec ou sans TSA.
Le pédiatre va prescrire et coordonner des soins précoces pour soutenir le développement cérébral de leur enfant, pour l’aider dans ses apprentissages et pour réduire les “surhandicaps”.
Il a aussi de nombreuses missions concernant des demandes d’aides sociales et d’orientation.

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Le pédiatre peut être confronté dans son exercice quotidien à ce qu’on appelle trop facilement la “phobie des soins” qui, en réalité, est une peur des soins qui dépend de l’âge et du développement de l’enfant, des gestes à pratiquer (usuels et bénins), de son degré d’anxiété, de l’environnement, etc. La peur de l’aiguille, et donc de la vaccination, est sûrement la plus fréquente à cause de la douleur que les enfants, et souvent leurs parents, anticipent. Le médecin doit tout faire devant ces situations pour créer un climat de confiance et utiliser des stratagèmes adaptés ; cependant, le rôle des parents est aussi fondamental afin de vaincre cette peur et permettre la réalisation du soin. Les situations phobiques, certes rares, nécessitent un avis spécialisé.

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Les progrès importants dans la compréhension des mécanismes à l’origine de l’hyperphagie et de l’obésité de l’enfant ouvrent des perspectives thérapeutiques majeures pour sa prise en charge et la possible prévention de l’obésité massive. L’obésité étant une véritable maladie des centres régulateurs du poids, les prises en charge classiques ont montré leur limite, voire leur inefficacité à long terme, chez les enfants les plus à risque. Le développement des nouvelles molécules ciblant l’hyperphagie, comme les agonistes MC4R pour les formes génétiques par interruption de la voie leptine/mélanocortines et les agonistes du GLP-1 dans les formes plus communes, est un progrès majeur et ouvre la voie vers une véritable médecine de précision dans l’obésité de l’enfant, pouvant éviter l’aggravation inéluctable de la prise de poids, en particulier chez les enfants les plus prédisposés.

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En dehors des consultations spécialisées en diabétologie pédiatrique, la surveillance de l’enfant diabétique justifie peu ou pas d’examens systématiques. Le rôle des soignants habituels lors des visites médicales courantes doit se concentrer avant tout sur la prévention des évènements aigus hyperglycémiques qui constituent potentiellement la principale cause d’hospitalisation en soins intensifs dans cette population. Les troubles du comportement psychologique et les conduites à risque liés à la lourdeur du traitement sont fréquents surtout à l’adolescence et doivent être aussi reconnus.

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Depuis la recommandation de vaccination rotavirus de tous les nourrissons de 6 semaines à 6 mois en France, le nombre de questions posées par les médecins généralistes ou pédiatres aux experts d’Infovac-France (plateforme d’information sur les vaccinations), portant sur ce thème a augmenté. Cet article traite des principales questions qui se posent en pratique clinique quotidienne.

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Si la gastroentérite à rotavirus, infection quasi-obligatoire chez le nourrisson, est le plus souvent bénigne, elle est responsable d’un fardeau important en France et dans le monde. Nous disposons de vaccins efficaces et bien tolérés, meilleur moyen de prévention contre cette maladie. Malgré un recul de plus de 15 ans sur l’utilisation de ces vaccins et une recommandation de vaccination généralisée des nourrissons en France depuis juin 2022 pour tous les nourrissons âgés de 6 semaines à 6 mois, la couverture vaccinale peine à augmenter. Voici des éléments de réponses aux questions que se posent les médecins vaccinateurs.

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La dépression du post-partum est trop souvent sous-diagnostiquée, alors qu’elle représente, selon son mode de diagnostic et la période considérée, entre 10 et 20 % des accouchements. Il est donc fondamental de savoir la repérer chez la mère, chez le père, qui peut être aussi touché, en prenant en compte la qualité des interactions parents-bébé et les réactions de celui-ci.

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Les troubles du rythme cardiaque en pédiatrie sont largement dominés par les tachy­cardies. Il s’agit pour la très grande majorité d’entre eux de tachycardie supraventriculaire d’origine jonctionnelle réciproque ou par réentrée intranodale. Le traitement médicamenteux est généralement efficace. Les tachycardies ventriculaires sont rares mais potentiellement graves. Selon l’âge de l’enfant, le diagnostic sera fait fortuitement, devant la présence de signes d’insuffisance cardiaque ou à l’anamnèse. Un antécédent de mort subite familiale doit faire rechercher une cause génétique (cardio­pathie structurelle ou canalopathie) chez tous les apparentés au premier degré. Enfin, le diagnostic de trouble du rythme doit être fait à l’ECG. Un ECG normal en dehors de la crise n’élimine pas un réel trouble du rythme. Plusieurs examens permettent d’augmenter la sensibilité de l’ECG, ils seront prescrits par le cardiopédiatre en fonction du contexte clinique.

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80 % des enfants atteints d’eczéma atopique sont insuffisamment ou pas traités alors que 40 % à 60 % d’entre eux sont atteints d’eczémas modérés à sévères. Un eczéma chronique entraîne de nombreuses comorbidités [1]. Elles sont somatico-psychosociales. À l’ère des biothérapies, il n’est pas inutile de repositionner les fondamentaux pour aider les parents à comprendre les enjeux et à adhérer aux traitements de base.

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La plupart des enfants étiquetés allergiques aux bêtalactamines le sont à tort. Les enfants étiquetés allergiques reçoivent des antibiotiques alternatifs, souvent moins efficaces et à spectre plus large. Leur morbidité infectieuse est accrue et ces enfants sont plus à risque de présenter une antibiorésistance. Il est donc important de les désétiqueter. Les réactions adverses aux bêtalactamines s’évaluent par leur chronologie et leur nature. Les réactions retardées bénignes sont les plus fréquentes. Elles sont explorées par tests de provocation directs, c’est à dire sans bilan allergologique préalable. Toutes les autres réactions nécessitent une évaluation allergologique.