Revues générales

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Le Streptocoque du groupe A (SGA) est responsable d’une grande variété d’infections chez l’enfant. Parmi elles, les infections invasives à SGA sont responsables d’une morbi-mortalité importante. La reconnaissance rapide de ces infections sévères, parfois associées à un syndrome de choc toxinique, est essentielle et nécessite à la fois une antibiothérapie adaptée et, en cas de foyer localisé et accessible, un drainage et/ou une chirurgie. Enfin, la période post-pandémie de Covid-19 a été marquée par une recrudescence sans précédent d’infections invasives à SGA chez l’enfant, soulignant l’importance cruciale de la surveillance épidémiologique de la circulation de ce pathogène et des infections sévères qui y sont associées.

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La situation de handicap d’un enfant a un retentissement sur l’ensemble de sa famille. L’objectif principal de ce travail est d’évaluer l’impact familial résultant de la situation de handicap d’enfants suivis en CAMSP à l’aide de deux questionnaires remplis lors d’un entretien oral avec les parents (FICD + 4 et mini-Zarit).
Cette étude descriptive met en évidence des impacts négatifs dont les plus importants sont le stress chronique, les contraintes de temps et l’impact sur l’activité professionnelle. Ces deux derniers sont corrélés au nombre de rendez-vous de l’enfant. Il en résulte un épuisement significatif chez une majorité de parents. On note également un score d’impact positif qui reflète les ressources positives internes des parents.
Cette évaluation de l’impact familial a permis aux parents un temps d’écoute privilégié et une prise de conscience de leur épuisement. Elle a enrichi les concertations en équipe au CAMSP permettant des adaptations du projet de soin de l’enfant.

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Bon nombre de situations cliniques organiques sont révélées principalement par une symptomatologie psychiatrique chez l’enfant. Nous rapportons le cas d’une jeune fille ayant présenté un trouble du comportement avec apparition brutale de tics moteurs à la suite d’une infection streptococcique non traitée. Le syndrome du PANDAS a été retenu devant des signes cliniques, para cliniques et psychiatriques. L’évaluation clinique rigoureuse permet d’éviter l’errance diagnostique et la mise en place d’une prise en charge précoce et adaptée.

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La prévention des allergies aux protéines du lait de vache (APLV), IgE médiées, sévères et persistantes, à risque anaphylactique élevé et potentiellement létales, est un enjeu pour tout pédiatre, tant leur prise en charge est difficile, et le retentissement majeur sur la qualité de vie.
Dans cet article, à la lumière des études existantes, les moyens de prévention possibles sont analysés. L’allaitement maternel protège-t-il de l’APLV ? Sur quels arguments reposent la recommandation de prévention en cas d’allaitement maternel exclusif souhaité (AME) ? Peut-on proposer d’induire une tolérance orale précoce au lait de vache (LV), notamment chez les enfants à risque atopique ? Quelle quantité de LV donner et quand l’introduire ?

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La dengue est un fardeau mondial, sanitaire et économique. En effet, quoique majoritairement asymptomatique, elle peut cependant être particulièrement sévère, voire mortelle, et concerne près de la moitié de l’humanité. Du fait des voyages internationaux (extension géographique du vecteur et circulation de personnes virémiques), des changements climatiques et des difficultés sanitaires à la suite de l’épidémie de COVID-19, ce fardeau s’étend à des régions jusqu’alors épargnées. Il n’existe pas, à l’heure actuelle, de traitement spécifique. Deux vaccins ont une autorisation de mise sur le marché (AMM). Leur place dans la stratégie de lutte contre la dengue reste encore à définir.

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L’objectif de cet article est de définir les critères nutritionnels permettant de bien choisir les laits infantiles standards. Pour les laits 1er et 2e âge, les trois critères retenus sont la conservation des lipides laitiers ou l’ajout d’huile de palme et la présence d’ARA avec un rapport ARA/DHA ≥ 1 (indispensable pour les 1er âge) et, respectivement, une concentration en protéines ≥ 1,4 g/100 mL pour les 1er âge, et une concentration en fer ≥ 1 mg/100 mL pour les 2e âge. Concernant les laits de croissance, étaient plébiscitées une concentration en fer ≥ 1,1 mg/100 mL et la présence de lipides laitiers, d’une aromatisation et/ou d’un sucrage.

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Les glucocorticoïdes sont largement utilisés en pédiatrie et leur utilisation prolongée à des doses supra-physiologiques exerce un rétrocontrôle négatif sur l’axe corticotrope. À l’arrêt d’une corticothérapie prolongée, le risque est l’insuffisance surrénalienne et la décompensation aiguë lors de l’exposition à un stress. Cet évènement est rare mais engage le pronostic vital. Le dépistage peut s’effectuer par le dosage du cortisol et de l’ACTH le matin à 8 h, plus ou moins associé à un test de stimulation au synacthène. Il est difficile de prédire le risque d’insuffisance surrénalienne, qui dépend de la susceptibilité individuelle du patient et du glucocorticoïde utilisé. Il est nécessaire d’éduquer le patient à ce risque et à la conduite à tenir en cas de stress.

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Les antipyrétiques, antalgiques non opiacés et anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) représentent la seconde cause d’hypersensibilité (HS) médicamenteuse présumée chez les enfants et adolescents, après les anti-infectieux et sont à l’origine de nombreuses anaphylaxies et toxidermies sévères.
Chez les enfants, de nombreuses réactions résultent de la fièvre, l’infection ou l’inflammation ayant motivé leur prescription. Lorsqu’il s’agit d’une réelle HS, elle peut être allergique, IgE-médiée ou médiée par des lymphocytes T, spécifique d’un ou plusieurs médicament(s) de la même famille chimique. Elle peut aussi être non allergique (“intolérance” pharmacologique), impliquant plusieurs familles chimiques différentes.
Le diagnostic repose essentiellement sur l’histoire clinique (HC) et les tests de provocation médicamenteuse (TPM).
La prévention des récidives repose sur l’administration d’AINS des autres familles chimiques dans les HS allergiques. Dans les HS non allergiques, elle repose sur l’administration d’AINS faiblement inhibiteurs de la cyclo-oxygénase-1 et un contrôle optimal des pathologies cutanées et respiratoires préexistantes. Enfin, les réactions bénignes aux AINS peuvent, dans une certaine mesure, être prévenues par des antihistaminiques et/ou anti-leucotriènes.

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Les antiviraux à action directe ont révolutionné la prise en charge des patients ayant une hépatite C chronique. Ils peuvent être prescrits dès l’âge de 3 ans chez tout patient atteint d’hépatite C chronique, pour une durée de 8 à 12 semaines et permettent la guérison dans plus de 95 % des cas. Ils se prennent par voie orale, en une prise par jour. L’hépatite B chronique nécessite rarement un traitement chez l’enfant. S’il est nécessaire, les analogues nucléos (t) idiques à haute barrière de résistance sont le traitement de première intention. Ils se prennent par voie orale, en une prise par jour. La durée de traitement est longue et varie d’un patient à l’autre.

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L’hyperandrogénie isolée est un symptôme peu fréquent en pédiatrie. Évoquée cliniquement devant un hirsutisme, une acné, une hypertrophie clitoridienne et/ou une accélération de la vitesse de croissance, elle doit être confirmée biologiquement. Une hyperandrogénie chez une fille orientera le diagnostic vers une maladie génétique congénitale non encore diagnostiquée, ou une pathologie acquise des surrénales ou des ovaires.
Quel que soit l’âge de la patiente, l’apparition brutale et/ou l’évolution rapide des signes cliniques d’hyperandrogénie doit faire évoquer une cause tumorale.
Nous ne discutons pas ici de pilosité pubienne accompagnant un développement des seins dans le cadre d’un début pubertaire central.