Auteur Lemale J.

Service de Gastro-Entérologie et Nutrition Pédiatriques, Hôpital Armand Trousseau, PARIS.

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L’amélioration des soins de néonatologie depuis les années 1990 a permis une augmentation de la survie des nouveau-nés de moins de 26 semaines d’aménorrhée (SA) avec le risque de séquelles cardiorespiratoires, neurologiques, cognitives ou psychosociales. La qualité de vie de l’individu peut être évaluée par la mesure du HRQL qui prend en compte le bien-être physique, psychologique et social. Huit fonctions sont évaluées : la vision, l’ouïe, le langage, la déambulation, la dextérité, les émotions, la mémoire et la douleur. Chaque item est gradé de 1 (fonction normale) à 5-6 (fonction très altérée). Les mesures sont établies par le score MAU s’échelonnant de 0 (mort) à 1 (santé parfaite).

Dossier : Controverses en nutrition
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Le végétarisme a de plus en plus d’adeptes en France chez l’adulte mais également indirectement chez l’enfant et l’adolescent. Le bénéfice pour la santé est souvent mis en avant pour justifier la réalisation de ce régime. La littérature adulte abonde d’articles sur les bienfaits du végétarisme pour limiter la survenue des maladies cardiovasculaires, d’un diabète de type 2 ou encore d’une obésité.
De tels bénéfices n’ont pas été démontrés chez l’enfant et les hypothétiques avantages sont à mettre en balance avec les carences nutritionnelles, principalement en fer, souvent inévitables et pouvant survenir après la mise en place de ce type de régime alimentaire.

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L’incidence du diabète de type 2 est en augmentation chez les enfants dans les pays occidentaux depuis une vingtaine d’années. Aux États-Unis, entre 2002 et 2012, elle a augmenté de 4,8 % chaque année. Des études antérieures réalisées à partir de registres ont montré que les complications liées au diabète de type 2 étaient plus fréquentes par rapport au diabète de type 1 lorsque la maladie débutait dans l’enfance.

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Si les enfants ont été relativement épargnés par les infections à SARS-CoV-2 lors de la première vague de l’épidémie, une augmentation des cas de syndrome d’inflammation multisystémique (PIMS) a été observée à partir de mai 2020.
Le but de ce travail nord-américain était de rapporter l’évolution à moyen terme des patients ayant présenté un PIMS.

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Les antibiotiques de la famille des fluoroquinolones sont souvent prescrits chez les adultes en raison de leur large spectre, de leur biodisponibilité importante et de leur bonne tolérance. De plus, ils constituent une alternative intéressante aux antibiotiques administrés par voie intraveineuse. En pédiatrie, leur utilisation est limitée en raison de résultats extrapolés d’études chez l’animal révélant des lésions des cartilages des articulations portantes. Plusieurs travaux ont montré que les quinolones étaient associées à une augmentation des lésions tendineuses secondaires à une dégradation du collagène, à une nécrose et à une rupture de la matrice extracellulaire. Ces lésions seraient d’autant plus fréquentes chez les sujets âgés. Une étude pédiatrique assez ancienne avec un effectif limité n’avait pas retrouvé d’association entre une rupture tendineuse et l’utilisation de fluoroquinolone.

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Les enfants nés prématurément, particulièrement ceux ayant un poids de naissance inférieur à 1 000 g, ont un risque augmenté de développer une maladie chronique ou une dysfonction d’organe au cours de leur vie. Ces événements pourraient être liés à une accélération de la sénescence cellulaire, responsable du développement de pathologies habituellement vues chez des individus plus vieux. L’âge biologique est un concept holistique comprenant des facteurs génétiques, environnementaux et liés au mode de vie. Il n’existe pas de marqueur unique reflétant l’âge biologique mais, depuis quelques années, l’épigénétique, avec notamment l’évaluation du taux de méthylation de l’ADN, pourrait être un reflet en amont du vieillissement cellulaire. L’altération de la méthylation sur certains sites spécifiques est associée à certaines maladies.

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Une infection au SARS-CoV-2 responsable de la COVID-19 a touché plus de 3 millions d’enfants de moins de 18 ans aux États-Unis en 1 an, représentant 13 % de l’ensemble des cas. Contrairement à l’adulte, le taux d’hospitalisation en pédiatrie était faible, soit de 8 pour 100 000 enfants. Cependant, un enfant sur 3 hospitalisés était pris en charge en unité de soins intensifs, souvent dans un contexte de comorbidités associées (obésité, prématurité, maladie respiratoire chronique). Le remdesivir est un analogue nucléotidique qui inhibe sélectivement l’ARN dépendant de l’ARN polymérase de plusieurs virus, dont le SARS-CoV-2. Chez l’adulte, 5 ou 10 jours de traitement étaient plus efficaces que le placebo dans les formes sévères de COVID-19. L’efficacité et la dose optimale du traitement chez l’enfant sont inconnues.

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Les suicides sont la deuxième cause de décès chez les enfants et adolescents de 10 à 17 ans aux États-Unis. Une revue récente de la littérature révèle une augmentation depuis quelques années de 92 % des consultations annuelles aux urgences pour idées suicidaires ou tentative de suicide chez l’enfant, sans augmentation significative des autres causes de consultations. Plus récemment, de nombreux articles ont révélé une augmentation des troubles psychiatriques depuis le début de la pandémie de COVID-19, notamment chez l’adulte. Chez l’adolescent, des expériences négatives liées à la COVID-19 étaient associées à une augmentation des symptômes dépressifs et d’anxiété.

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Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) de l’enfant est caractérisé par une anémie hémolytique micro­angiopathique, une thrombopénie et un degré divers d’insuffisance rénale. Le rein et le cerveau sont les deux organes les plus à risque de complications. L’atteinte neuro­logique, moins fréquente que l’atteinte rénale, est souvent brutale et l’une des principales causes de mortalité ou de séquelles. Les manifestations initiales neurologiques les plus fréquentes sont le coma et les convulsions. Cette atteinte serait due à des lésions microvasculaires cérébrales liées à la toxine, à une dysfonction endothéliale, une hypertension artérielle et des troubles hydro-électrolytiques. Si l’atteinte neurologique est bien décrite chez l’adulte, il n’existe que des données limitées chez les enfants.

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