Auteur Aubert H.

Service de Dermatologie, UF de Dermatologie pédiatrique, CHU, NANTES.

L’année pédiatrique 2024
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Les traitements actuellement disponibles dans la DA de l’enfant sont le dupixent à partir de 6 mois (les données de l’étude de phase III ont été publiées précédemment [1], les données de l’accès précoce en France seront présentées prochainement), et l’upadacitinib à partir de 12 ans.
Les alternatives thérapeutiques sont donc moins nombreuses que chez l’adulte et les besoins tout aussi importants !

L’année pédiatrique 2023
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Depuis plusieurs années maintenant, le dupilumab est indiqué dans le traitement de la dermatite atopique (DA) modérée à sévère de l’adolescent, et plus récemment de l’enfant à partir de 6 ans, en première ligne de traitement systémique. Les données d’efficacité et de tolérance sont assez semblables à celles de l’adulte dans les essais cliniques.

L'année pédiatrique 2022
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L’identification de la disposition segmentaire des hémangiomes infantiles (HI) est importante pour la recherche des syndromes PHACE (malformations de la fosse postérieure, hémangiome, anomalies artérielles, anomalies cardiaques, anomalies oculaires) associés aux HI et fournit également des indices sur la physiopathologie. Auparavant, les hémangiomes segmentaires étaient représentés sur 4 régions faciales, dont 3 correspondant à des métamères faciaux connus d’innervation du nerf tri­jumeau (V1, V2, V3).

Revues générales
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Les nævus congénitaux (NC) sont des lésions fréquentes bien que leur prévalence ne soit pas connue précisément, estimée entre 1 et 3 % des nouveau-nés.
Les NC larges ou géants sont bien plus rares. Leur prise en charge est complexe, individualisée selon la considération de plusieurs problématiques : impact psychosocial, risque de mélanome, âge, localisation, souhait des parents.
La prise en charge de ces lésions n’est pas consensuelle à l’heure actuelle et dépend également de l’expérience de l’équipe qui prend en charge le patient.

Revues générales
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La corticophobie est le terme consacré pour désigner les craintes des patients ou des parents vis-à-vis de l’utilisation des dermocorticoïdes. Ces craintes sont fréquemment rencontrées en pratique clinique quotidienne et peuvent avoir pour conséquence un échec thérapeutique.
La corticophobie est un phénomène surtout constaté dans la prise en charge de la dermatite atopique. Elle peut être présente chez tous les patients, quelle que soit la sévérité de la maladie. Elle a pour objet la crainte d’effets secondaires, des croyances ou bien des craintes vagues. Ainsi, il paraît important de la rechercher systématiquement pour cibler l’information à délivrer au patient.