
Peut-on prévenir les SHU post-diarrhée ?
Le nombre de cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) déclarés en 2017 a été de 167, c’est le record depuis le début de la surveillance nationale en 1996.
Les aliments porteurs d’Escherichia coli sécréteurs de vérotoxines qui sont la cause de la maladie sont principalement les viandes et les produits laitiers. Les actions de prévention ne peuvent donc concerner que la chaîne alimentaire du producteur au consommateur. La prévention à la source repose exclusivement sur le dépistage des Escherichia coli sécréteurs de vérotoxines dans les lots alimentaires avant leur commercialisation.
L’épidémie de SHU en région Rhône-Alpes en avril 2019 et les 167 cas de SHU déclarés en 2017 démontrent amplement que le système de surveillance microbiologique des aliments au niveau national est toujours une vraie passoire. Les mesures de protection individuelle pour les enfants de moins de 15 ans restent donc les seuls moyens de contrôler l’endémie française et ont été diffusées sur le site de Santé publique France.