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Pourquoi ?

Pourquoi la nuit ? Pourquoi la peur ? Pourquoi la colère ? Pourquoi la guerre ? Pourquoi la mort, c’est pour toujours ? Pourquoi je…

Revues générales Prescriptions de probiotiques : les bonnes et mauvaises indications
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Les probiotiques sont des micro-organismes vivants qui peuvent conférer des bénéfices pour la santé quand ils sont consommés en quantités adéquates. Grâce à une supplémentation en probiotiques, on espère rééquilibrer le microbiote considéré comme défaillant et observer une amélioration des symptômes du patient. Les effets cliniques sont souvent espèce-, voire souche-dépendants.
Les recommandations d’experts sont en faveur de certaines souches de probiotiques dans les coliques du nourrisson allaité, la gastroentérite aiguë de l’enfant, la diarrhée associée aux antibiotiques, les douleurs abdominales fonctionnelles, en traitement adjuvant de l’antibiothérapie de l’éradication d’Helicobacter pylori, et en prévention de l’entérocolite ulcéronécrosante chez les prématurés. Bien que certaines études aient démontré des résultats intéressants pour améliorer les paramètres biologiques ou les symptômes dans la stéatose hépatique, la dermatite atopique ou la rhinite allergique, par exemple, il n’existe pas de recommandations en faveur des probiotiques dans ces indications à ce jour.

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L’hypertension artérielle (HTA) chez l’enfant obèse est due, entre autres, à une composition corporelle perturbée avec, en particulier, le rôle crucial de l’obésité viscérale. Le tissu adipeux favorise l’activation du système sympathique et du système rénine angiotensine. Beaucoup de caracté­ristiques sont proches de celles de l’hypertension essentielle (HTE), aujourd’hui plus fréquente que l’HTA secondaire chez les enfants de plus de 6 ans. Une croissance rapide précoce est associée à un surpoids et plus tard à une obésité, ainsi qu’une HTA à l’âge adulte.
L’approche non-pharmacologique basée sur des modifications du régime alimentaire et du mode de vie, comprenant l’augmentation de l’activité physique, est le pilier du traitement. Cet effort doit être maintenu même si un traitement pharmacologique est nécessaire. Dans ce cas, il convient d’utiliser les IEC/ARA2 car leur mécanisme d’action cible les anomalies particulières des enfants obèses et ces médicaments sont néphroprotecteurs au-delà de leur effet sur la HTA.

Bébé prématuré
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La présente étude décrit des nouveau-nés rentrés à domicile en HAD à un terme corrigé entre 35 et 36 SA dans la région parisienne entre 2021 et 2022. Il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective et multicentrique menée en région parisienne entre 2021 et 2022. 33 nouveau-nés ont été pris en soins en HAD au terme corrigé de 35 semaines. Douze d’entre eux étaient des grands prématurés nés avant 32 semaines. Deux hospitalisations non programmées ont été enregistrées, aucun événement grave ni décès n’ont été constatés. Cette série suggère que la sortie de néonatologie, accompagnée par une équipe pédiatrique spécialisée en HAD, est possible à partir de 35 semaines d’âge corrigé.

Analyse bibliographique Évolution des hospitalisations des enfants et adolescents dans un service de pédiatrie
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Les enfants et adolescents avec des troubles psychiatriques se présentent dans les services d’urgence pédiatrique en cas d’événement aigu. Les structures d’hospitalisation en aval sont des services de pédiatrie prenant normalement en charge des pathologies organiques. L’accueil des patients avec un trouble psychiatrique est donc compliqué car le nombre de places d’hospitalisations est limité dans ces services dont les locaux sont inadaptés pour ces enfants. D’autre part, les psychiatres ne sont pas toujours rapidement disponibles et le personnel, en effectif limité, est peu formé à la prise en charge des pathologies psychiatriques. Ainsi, la prise en charge de ces patients n’est pas optimale alors que leur nombre augmente.
Le but de ce travail était de décrire l’évolution des admissions pour un trouble psychiatrique d’enfants et d’adolescents sur une période de 10 ans en Angleterre et d’identifier des facteurs associés à des admissions répétées et à la longueur des séjours.

Revues générales Les carences vitaminiques chez l’enfant : mythes et réalités
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Les vitamines sont associées au bien-être. La prise de compléments alimentaires vitaminiques souvent vendus pour améliorer la fatigue ou encore pour prévenir des infections est donc une pratique courante en pédiatrie. Cependant, ces compléments (hors vitamine D, non traitée dans cet article) n’ont pas d’impact sur les apports usuels quotidiens et il n’existe, à ce jour, aucune preuve de leurs effets bénéfiques. Un apport trop élevé en vitamines n’améliore pas les performances d’un organisme qui fonctionne déjà normalement. Chez l’enfant et l’adolescent sans pathologie sous-jacente, une alimentation diversifiée permet largement de couvrir les besoins de l’organisme en vitamines. Les carences vitaminiques sont donc exceptionnelles. Il faut cependant connaître les situations pathologiques où la recherche d’un déficit vitaminique doit être faite et les situations où une supplémentation est nécessaire.

Dossier : Apnée du sommeil Nouvelles recommandations sur le SAOS
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Un travail collaboratif, sous l’égide de la Société française de recherche et médecine du sommeil (SFRMS), a réuni différents experts (médecins, chirurgiens oto-rhino-laryngologistes (ORL), orthodontiste et kinésithérapeute spécialisé) des troubles respiratoires obstructifs du sommeil (TROS) de l’enfant. Ainsi, un consensus sur le parcours de soins de l’enfant suspect ou atteint d’un TROS de type 1 (TROS1) a été établi et publié en 2023. Symptômes cliniques, diagnostic, traitement et suivi sont passés en revue [1]. L’ORL est le pilier de la prise en charge initiale mais agit en équipe pluridisciplinaire associant entre autres pédiatre, médecin généraliste, orthodontiste, rééducateur linguo-oro-maxillo-facial. Le suivi est indispensable au long cours pour s’assurer de l’efficacité des traitements mis en œuvre, de l’absence de récidive du TROS et de la récupération d’une ventilation nasale.

Dossier : Apnée du sommeil Spécificités du SAOS de l’enfant obèse
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En dehors de tout contexte malformatif, l’obésité est un facteur de risque incontesté de développement d’un SAOS à l’adolescence ou de la persistance d’un SAOS de l’enfance à l’adolescence (prévalence ~ 50 %), en particulier pour les enfants ayant déjà un surpoids. Les symptômes du SAOS sont difficiles à distinguer de ceux de l’obésité (troubles cognitifs, émotionnels, comportementaux, somnolence) et les symptômes nocturnes orientent mieux (ronflements, apnées, suffocations, énurésie/nycturie). La prise en charge est similaire à celle de l’enfant mince sans pathologie associée, en dehors de l’amaigrissement, car la chirurgie des VAS est efficace. Cependant, il est important de surveiller longtemps ces enfants car le taux de SAOS résiduel postchirurgie est plus élevé que chez les enfants minces. L’utilisation d’une ventilation nocturne n’améliore pas toujours la symptomatologie diurne et est souvent mal suivie. Enfin, l’amaigrissement entraîne une amélioration, voire une guérison (chirurgie).

Syndrome apnée du sommeil Prise en charge orthodontique du SAOS
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L’enfant apnéique présente souvent une respiration buccale associée à un hypo développement squelettique du maxillaire et/ou de la mandibule. Le traitement par orthodontie, ou orthopédie dento-faciale (ODF), s’inscrit dans la prise en charge interdisciplinaire du SAOS pédiatrique. Son objectif est de corriger ces anomalies craniofaciales afin de rétablir une ventilation nasale. Débuté avant 8 ans, il permet une normalisation de la croissance maxillofaciale et une réduction des symptômes et des complications à long terme du SAOS. Le traitement ODF “interceptif” peut parfois être réalisé de façon très précoce, dès 3 ans si nécessaire.

Dossier : Orl pédiatrique Fistules cervico-faciales de l’enfant
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Les fistules cervico-faciales de l’enfant sont habituellement congénitales, liées à la persistance d’une disposition anatomique normalement transitoire au cours de la vie embryonnaire. Elles sont souvent associées à des kystes. La connaissance de l’embryologie cervicale permet de bien connaître leur localisation et leur trajet et ainsi d’optimiser leur traitement chirurgical. Certaines fistules, en particulier préhélicéennes et de la 2e fente, peuvent être associées à d’autres anomalies dans le cadre du syndrome branchio-oto-rénal auquel un paragraphe de cet article est consacré. Enfin, il existe des fistules secondaires, liées en particulier à des adénites infectieuses.

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