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Et ce mot est…

“Enseigner les enfants. La méthode ne suffit pas s’il lui manque quelque chose”, écrit Daniel Pennac* :
– C’est un gros mot ?
– Pire qu’“empathie” ?
– Sans comparaison. Un mot que tu ne peux absolument pas prononcer dans une école, un lycée, une fac ou tout ce qui y ressemble.
– Si tu sors ce mot en parlant d’instruction, tu te fais lyncher. 
– …
– Et ce mot est ?
– L’Amour.”

Revues générales
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Si la gastroentérite à rotavirus, infection quasi-obligatoire chez le nourrisson, est le plus souvent bénigne, elle est responsable d’un fardeau important en France et dans le monde. Nous disposons de vaccins efficaces et bien tolérés, meilleur moyen de prévention contre cette maladie. Malgré un recul de plus de 15 ans sur l’utilisation de ces vaccins et une recommandation de vaccination généralisée des nourrissons en France depuis juin 2022 pour tous les nourrissons âgés de 6 semaines à 6 mois, la couverture vaccinale peine à augmenter. Voici des éléments de réponses aux questions que se posent les médecins vaccinateurs.

Revues générales
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La dépression du post-partum est trop souvent sous-diagnostiquée, alors qu’elle représente, selon son mode de diagnostic et la période considérée, entre 10 et 20 % des accouchements. Il est donc fondamental de savoir la repérer chez la mère, chez le père, qui peut être aussi touché, en prenant en compte la qualité des interactions parents-bébé et les réactions de celui-ci.

Analyse bibliographique
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Les syndromes myasthéniques congénitaux sont un ensemble de maladies affectant la transmission du signal des cellules nerveuses aux muscles. Le signe principal est une fatigue musculaire. Les premiers symptômes apparaissent dès la première année de vie. La mise en place d’un traitement améliore significativement la fonction musculaire. Cependant, les patients sont souvent diagnostiqués après un délai de plusieurs mois, voire années. Ceci entraîne un risque notamment respiratoire avec des hospitalisations répétées.

Revues générales
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Les troubles du rythme cardiaque en pédiatrie sont largement dominés par les tachy­cardies. Il s’agit pour la très grande majorité d’entre eux de tachycardie supraventriculaire d’origine jonctionnelle réciproque ou par réentrée intranodale. Le traitement médicamenteux est généralement efficace. Les tachycardies ventriculaires sont rares mais potentiellement graves. Selon l’âge de l’enfant, le diagnostic sera fait fortuitement, devant la présence de signes d’insuffisance cardiaque ou à l’anamnèse. Un antécédent de mort subite familiale doit faire rechercher une cause génétique (cardio­pathie structurelle ou canalopathie) chez tous les apparentés au premier degré. Enfin, le diagnostic de trouble du rythme doit être fait à l’ECG. Un ECG normal en dehors de la crise n’élimine pas un réel trouble du rythme. Plusieurs examens permettent d’augmenter la sensibilité de l’ECG, ils seront prescrits par le cardiopédiatre en fonction du contexte clinique.

Revues générales
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80 % des enfants atteints d’eczéma atopique sont insuffisamment ou pas traités alors que 40 % à 60 % d’entre eux sont atteints d’eczémas modérés à sévères. Un eczéma chronique entraîne de nombreuses comorbidités [1]. Elles sont somatico-psychosociales. À l’ère des biothérapies, il n’est pas inutile de repositionner les fondamentaux pour aider les parents à comprendre les enjeux et à adhérer aux traitements de base.

Revues générales
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La plupart des enfants étiquetés allergiques aux bêtalactamines le sont à tort. Les enfants étiquetés allergiques reçoivent des antibiotiques alternatifs, souvent moins efficaces et à spectre plus large. Leur morbidité infectieuse est accrue et ces enfants sont plus à risque de présenter une antibiorésistance. Il est donc important de les désétiqueter. Les réactions adverses aux bêtalactamines s’évaluent par leur chronologie et leur nature. Les réactions retardées bénignes sont les plus fréquentes. Elles sont explorées par tests de provocation directs, c’est à dire sans bilan allergologique préalable. Toutes les autres réactions nécessitent une évaluation allergologique.

Analyse bibliographique
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Les TSA se caractérisent par des atteintes très hétérogènes. Des troubles du sommeil, du comportement alimentaire, des automutilations sont rapportées et font souvent suspecter une douleur ou un inconfort digestif. Une méta-­analyse avec 2 000 patients pédiatriques a mis en évidence que les patients autistes avaient un OR de développer des symptômes digestifs de 4,42 par rapport à des patients au développement normal. La prévalence des pathologies gastro-intestinales est probablement sous-estimée chez les enfants autistes, notamment chez ceux dont la communication verbale est absente. Les publications sur les anomalies endoscopiques retrouvées chez ces patients sont limitées et manquent souvent de groupe contrôle.

Revues générales
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Le harcèlement scolaire est un problème fréquent affectant de nombreux élèves dès le plus jeune âge, à la confluence de problématiques de socialisation, de respect d’autrui et de réussite personnelle. La diffusion des écrans a modifié sa présentation et accentué sa nocivité. Le pédiatre est un acteur clé, pour qui il est capital de mieux connaître ce phénomène et ses conséquences, très diverses et potentiellement graves, pour mieux conseiller et intervenir. Le dépistage invite à y penser systématiquement devant des plaintes somatiques récurrentes, des modifications récentes du comportement ou des prises de risque. L’évaluation se heurte à la loi du silence des jeunes envers les adultes. La fréquence des troubles psychopathologiques et de complications, comme des tentatives de suicide, des fugues ou une déscolarisation, montrent l’intérêt de ne pas banaliser ce qui est trop souvent vu comme des “chamailleries” entre enfants et constitue pourtant un délit. Les dispositifs d’aide sont en pleine évolution, notamment avec les outils informatiques à disposition des professionnels, des jeunes et des parents. Il est capital d’encourager le dialogue entre famille et école. Un suivi psychologique est à recommander dans la majorité des cas.

Dossier : Néonatologie
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L’ECUN de l’enfant grand prématuré est associée à une morbi-mortalité significative à court et long termes. Cette gravité, associée au fait que nous ne disposons pas de traitements curatifs, souligne l’importance primordiale de sa prévention. L’ECUN étant multifactorielle, sa prévention doit concerner tous les aspects de la prise en charge de ces enfants, depuis la période anténatale. La prise en charge nutritionnelle ainsi que les thérapeutiques utilisées dans la prise en charge néonatale sont des facteurs de risque d’ECUN particulièrement intéressants car ils sont modifiables.

Dossier : Néonatologie
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Le cerveau du nouveau-né prématuré est très vulnérable et de nombreux facteurs sont associés à un moins bon développement neurologique. Une croissance pondérale et staturale (reflétant un déficit de masse maigre) insuffisante pendant l’hospitalisation néonatale est associée à un risque de moins bon développement neurologique dans l’enfance. Les apports protéiques initiaux, de la première semaine, semblent être associés au développement neurologique dans l’enfance. Le lait maternel est associé à un meilleur développement neurologique du nouveau-né prématuré, mais les composants associés à ce bénéfice ne sont pas clairement mis en évidence. Des études complémentaires sont nécessaires afin d’optimiser la nutrition des nouveau-nés prématurés pour leur permettre un développement neurologique optimal.

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